Tennis Club de Lyon – L’interview de Sarah Fatton

Ecrit par :

Guillaume Le Bohellec

Date :

24 août 2022

Catégorie :

Sport

Le Tennis Club de Lyon s’est engagé sur l’opération #SoutiensTonClub. Sarah Fatton, directrice du club, nous explique comment celui-ci a su faire faire face à la crise et les différents axes de développement du club via l’opération #SoutiensTonClub.

Présentez-vous et votre club ?

Je suis Sarah Fatton, directrice du Tennis Club de Lyon, créé en 1864. Le club est l’un des plus anciens clubs de France et même du monde. Nous sommes aujourd’hui le premier club de la région Auvergne Rhône-Alpes avec plus de 1500 membres licenciés et 3 activités sportives : le tennis, le padel et le squash. Nous avons également un restaurant et 3 salles de réunion pour accueillir des séminaires ou des événements.

Comment le Tennis Club de Lyon a fait face à la crise du Covid-19 ?

Nous avons eu la chance d’avoir des structures extérieures, nous avons anticipé et pris un risque lors de la réouverture de nos terres battues l’année du COVID. Nos 25 cours de tennis ont été refaits et nous étions prêts dès que le gouvernement a permis la réouverture. Nous avons pu reprendre nos activités rapidement.

Votre club est inscrit au dispositif #SoutiensTonClub, pourquoi vous-êtes-vous inscrit ?

Car même si l’on est un très gros club et qu’on essaye de le diriger comme une entreprise, nous sommes avant tout une association sportive qui appartient à une association privée et donc à nos membres. On essaye par tous les moyens de subvenir à nos propres besoins. Mais nous avons vu cette opportunité car nous avions besoin d’un court de padel couvert pour répondre à la demande. En revanche, nous avons encore peu de membres de padel en comparaison du tennis. Nous avons donc souhaité solliciter nos membres afin qu’ils puissent nous accompagner et nous aider dans le financement de ce projet. Nous nous sommes donc naturellement guidés vers le mécénat.

Pouvez-vous nous parler des projets du Tennis Club de Lyon ? 

Nous avons la chance aujourd’hui d’avoir des champions comme Elsa Jacquemot mais également des espoirs comme Evan Giurescu, qui est le meilleur dans sa catégorie 11/12 ans, ou encore une championne de Padel comme Jessica Ginier.

Nous avons beaucoup de sportifs qui ont une belle carrière individuelle devant eux, cela engendre énormément de frais et nous souhaitons vraiment que nos membres se mobilisent autour de nos espoirs pour les accompagner dans leur projet sportif. Le mécénat est un outil tout à fait adapté à notre situation. Nous avons déjà eu l’accord d’un partenaire qui va fonctionner avec la Fondation du Sport Français pour accompagner les projets sportifs.

Comment allez-vous mobiliser vos partenaires ?

Notre but est de fonctionner avec notre réseau, que ce soit nos membres directement en tant que particuliers ou nos partenaires entreprise. L’avantage est évidemment financier avec la réduction d’impôts, mais il y a également le sérieux de la Fondation du Sport Français qui est un facteur très important, ils ont accordé toute une visibilité à notre projet. Nous les remercions sincèrement, de pouvoir accéder à ce mécénat qu’on ne pouvait pas faire jusque maintenant. Nous mobilisons nos membres qui sont très réceptifs à ce dispositif et on espère que ce n’est qu’un début pour le développement de tous nos projets. 

Propos recueillis par Guillaume Le Bohellec

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