Lenny Collomb Paton : un jeune prodige du snowboard freestyle à suivre de près
À seulement 15 ans, Lenny Collomb Paton s’impose déjà comme l’un des espoirs du slopestyle français. Récemment médaillé de bronze au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE), il prouve que son talent et sa détermination le placent sur la voie du très haut niveau. Soutenu par la plateforme Soutiens ton Sportif, il bénéficie d’un précieux coup de pouce pour financer sa progression et atteindre ses objectifs.
Dans cet entretien, il revient sur son expérience au FOJE, son quotidien d’athlète et l’importance du soutien des mécènes dans son parcours.
Présentez vous
Je m’appelle Lenny Collomb-Paton, j’ai 15 ans et je pratique le snowboard freestyle, qui comprend le slopestyle et le big air. J’ai décroché une 3ᵉ place au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne 2025 (FOJE), ainsi que le titre de champion de France minime de big air en 2024 et celui de vice-champion de France minime en slopestyle la même année.
Comment avez-vous découvert ce sport et qu'est-ce qui vous a poussé à le choisir ?
J’ai découvert le snowboard parce que je viens de la montagne et que j’ai toujours pratiqué des sports de glisse. Mes parents sont moniteurs et m’ont mis sur des skis très jeune, mais après avoir essayé le snowboard, j’ai tout de suite accroché. Ce qui m’a poussé à me lancer vraiment dans ce sport, c’est l’adrénaline et l’envie constante de progresser.
Pouvez-vous nous raconter votre expérience au FOJE et nous dire ce que cette médaille de bronze représente pour vous ? Quels ont été les défis que vous avez dû surmonter pour atteindre ce résultat ?
C’était une expérience incroyable, il y avait vraiment du gros niveau et beaucoup de riders de toute l’Europe. Faire podium ça représente pour moi une énorme satisfaction parce que ça motive pour la suite, notamment à progresser encore plus. Il a fallu surmonter la pression parce qu’il y avait beaucoup de niveaux mais j’ai réussi à rester concentré et à donner le meilleur de moi-même.
Comment vous êtes-vous préparé pour cette compétition ?
La préparation a commencé dès l’été avec des stages d’airbag, notamment en Suisse et en Autriche. Ensuite, tout l’automne a été consacré à une préparation physique intensive. Enfin, en hiver, nous avons enchaîné les entraînements techniques sur les snowparks afin de perfectionner nos tricks.
Quels sont vos prochains objectifs après cette médaille ?
Mes objectifs sont de décrocher des podiums en Coupe d’Europe et, dans quelques années, de remporter le circuit Coupe d’Europe afin d’obtenir ma place en Coupe du monde et d’y performer.
Quelles sont vos ambitions pour les Jeux d’hiver de 2030 et quel serait votre rêve ultime dans votre carrière sportive ?
Mon objectif est de me qualifier pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2030 et d’y performer. Je vais tout mettre en œuvre pour y parvenir. Mon rêve ultime serait d’y participer… et de les gagner !
Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire sur la plateforme Soutiens ton Sportif ?
J’ai décidé de m’inscrire pour bénéficier d’un soutien financier et poursuivre mon parcours dans les meilleures conditions d’entraînement. Cette cagnotte peut m’aider à financer les déplacements pour m’entraîner, l’achat de matériel, l’encadrement par des coachs performants, ainsi que les entraînements sur les meilleurs snowparks pour progresser.
Que diriez-vous à d’autres jeunes athlètes qui hésitent à rejoindre la plateforme ?
Je leur dirai que c’est une bonne opportunité d’obtenir des fonds pour continuer leur aventure et de la partager avec les donateurs qui croient en eux.
En quoi le soutien d’une structure comme la Fondation du Sport Français est-il essentiel pour un jeune athlète comme vous, et comment percevez-vous le rôle des mécènes et du grand public dans l’accompagnement du sport de haut niveau ?
Le soutien d’une structure telle que la Fondation du Sport Français est important parce que ça permet d’accompagner le sportif sans être freiné par toutes les contraintes financières car ça coûte très cher le sport et notamment le snowboard pour moi. Le rôle des mécènes et du grand public est donc primordial pour nous aider à couvrir nos frais et ainsi performer dans les meilleures conditions. Leur soutien nous apporte également une motivation supplémentaire, car on ne veut pas les décevoir : ils croient en nous.
Comment se déroule une journée type dans votre préparation et comment parvenez-vous à concilier votre double projet sportif et scolaire ?
Le matin, on commence généralement par un réveil musculaire pour activer tous les muscles avant l’entraînement. Ensuite, on part sur la neige et on travaille nos tricks sur le snowpark, en les répétant et en les perfectionnant. Le soir, on passe à la récupération avec des bains froids, des étirements et des analyses vidéo pour identifier les points à améliorer avec le coach. On s’entraîne toujours en groupe, avec un coach et environ sept athlètes.
En parallèle, je suis en seconde générale, et ce n’est pas toujours simple à gérer. Heureusement, nous bénéficions d’un accompagnement avec du tutorat pour rattraper les cours, et les professeurs sont compréhensifs. Ils nous soutiennent en organisant des séances en visioconférence et en nous proposant un suivi adapté pour nous aider dans notre double projet.
Y a-t-il un sportif ou un entraîneur que vous admirez particulièrement ? Si oui, qu’est-ce qui vous inspire chez lui/elle ?
Un snowboarder norvégien qui s’appelle Marcus kleveland. Il m’inspire parce que ça fait longtemps qu’il fait du snowboard et il continue toujours de créer et il s’engage toujours autant.